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Test Ayaneo Pocket DMG : notre avis complet – Consoles

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AYANEO n’est pas encore une compagnie très célèbre, en tout cas pas en France. Fondée en 2020, la société s’est cependant vite fait un nom auprès des fondus de matériels compacts, de machines portables grâce à ses nombreuses innovations. L’aperçu de l’AYANEO 3 publié il y a quelques jours sur Frandroid est un bel exemple de cette recherche de la nouveauté.

Avec la Pocket DMG c’est toutefois complètement autre chose que distribue AYANEO. Cette mini console tourne sur Android et ambitionne rien de moins que de devenir la plus parfaite des machines dédiées à l’émulation. Inutile de faire durer un suspens défloré dès le titre de notre dossier : cet objectif, elle l’atteint sans peine grâce notamment à la puissance de sa puce principale, un Snapdragon G3X Gen 2. La Pocket DMG c’est un monstre de puissance dans un format miniature.

Fiche technique

Modèle Ayaneo Pocket DMG
Dimensions 91,5 cm x 22,3 cm x 151 cm
Support Support de carte mémoire MicroSD
Définition maximale SD
Bluetooth Oui
Poids 278 g
Fiche produit

Le test a été réalisé à partir d’un produit prêté par AYANEO.

Console « verticale », design remarquable

Plutôt que de retenir un format « large » comme Valve sur son Steam Deck, AYANEO a opté pour une console dite « verticale ». Pour revenir sur des références plus historiques : elle est au même format que le Nintendo Game Boy et s’éloigne donc de celui de l’Atari Lynx. De plus en plus habitués à la disposition Steam Deck, nous avons eu besoin d’un petit temps d’adaptation.

Nerces pour Frandroid

Cela dit, l’excellente conception de la Pocket DMG fait que l’on s’y habitue très rapidement. Une excellente conception qui se ressent d’abord dans le haut niveau de finition. C’est simple, où que l’on regarde, tout semble parfait. Le châssis – certes tout plastique – est bien conçu. Les jointures ne flottent jamais et il en va de même pour tout ce qui est commandes de contrôle… et elles sont nombreuses.

Nerces pour Frandroid

Nous y reviendrons dans quelques lignes, mais impossible, bien sûr, de manquer l’imposant écran de 4 pouces pour lequel on remarque de très fines bordures. Sous l’écran, les nombreux boutons de commande sont bien agencés, bien espacés et nous terminerons par un petit mot sur la connectique au sens large. Celle-ci est limitée avec un simple lecteur de microSD et une prise USB-C 3.2 Gen 2. On aurait pu espérer un autre port, mais ce n’est pas gênant d’autant que WiFi 6 et Bluetooth 5.3 sont de mise.

De la qualité de l’écran : merci l’OLED !

À la réception de la machine, on est impatient de l’allumer et après quelques minutes de charge, on se lance… pour un premier choc. Waouh ! Quel écran ! Quelle qualité d’image ! Quelle beauté ! Il faut dire qu’AYANEO a vraiment mis les petits plats dans les grands et alors que de nombreux fabricants de consoles typées « PC » se contentent encore de dalles LCD, AYANEO est passé à l’OLED.

Nerces pour Frandroid

D’une diagonale de 3,92 pouces pour être tout à fait exact, cette dalle n’impressionne pas par sa taille, mais sur une machine verticale, qui plus est dédiée à l’émulation, c’est finalement un excellent choix. Ça reste beaucoup plus grand que la plupart des concurrentes et, bien sûr, c’est surtout l’intégration de la technologie OLED qui fait toute la différence.

Nerces pour Frandroid

Pour parler chiffres, AYANEO évoqué une image de 1 240 x 1 080 pixels, une densité de 419 points par pouce et une luminosité de 450 nits. Nous préférons retenir une image absolument splendide, avec des couleurs éclatantes et des noirs d’une remarquable profondeur, OLED oblige. C’est une merveille de tous les instants, dans tous les angles et même les jeux les plus anciens profitent de la qualité de cet affichage.

Question d’ergonomie : pas de second stick

Vous l’aurez remarqué, contrairement à ce que l’on peut voir sur une vieille machine comme le Game Boy, AYANEO a intégré un mini-stick en plus de la croix directionnelle. Petit reproche d’emblée, ce stick est seul : un pavé tactile est présent juste à côté pour en émuler un second. Sur le principe, ça marche plutôt bien… à l’exception notable des FPS.

Cela dit, c’est peut-être un ressenti très personnel et d’autres joueurs pourraient très bien s’en sortir. Reste que nous avons eu un peu de mal à être précis avec le pavé tactile sur les FPS. Pour tous les autres jeux et, bien sûr, dès lors qu’un second stick n’était pas indispensable, AYANEO réussit un nouveau sans-faute côté contrôleurs.

Nerces pour Frandroid

Croix directionnelle, quatre boutons en façade, boutons L1/R1 et L2/R2 au dos et même quelques petites astuces comme cette molette sur la gauche de la machine et quatre boutons sur les côtés pour personnaliser les commandes. La qualité allant de pair avec la quantité, il n’y a guère de reproches à formuler à AYANEO qui se distingue plus particulièrement sur la croix directionnelle : de grande taille, elle est aussi d’une remarquable précision, sur tous les types de jeux. Du très bon travail.

Bon, et ça dit quoi une fois démarré ?

En quelques secondes après un appui sur le bouton de mise sous tension, à droite de la machine, la Pocket DMG s’allume avec un écran de chargement qui fleure bon l’émulation. Puisque la machine tourne sur Android 13, les jeux actuels sont compatibles. Notons que l’écran et son format 8:7 peuvent entraîner quelques désagréments : disons qu’il faut que le jeu se montre conciliant et un Vampire Survivors tourne par exemple à la perfection.

Nerces pour Frandroid

Cela dit, inutile de se voiler la face, c’est surtout pour l’émulation que l’on se penche sur le cas de cette machine.

De base, on peut compter sur le duo de logiciel maison AYASpace et AYAHome. Ces applications sont techniquement là pour affiner les contrôles et gérer l’ensemble de la console tout en apportant des solutions presque « clés en main » pour l’émulation. Soyons honnêtes, si AYASettings – la partie dédiée à la configuration – est très intéressante, le reste est moins utile ou, plutôt, vous verrez que nous avons utilisé bien meilleur logiciel.

AYANEO

AYASettings peut être activé depuis l’interface Android ou directement via le bouton AYANEO sur la console. Dans ce second cas, il apparaît alors en surimpression de n’importe quelle application. C’est une véritable bénédiction pour tout ce qui est gestion de la machine avec, notamment, des réglages très fins de la puissance utilisée via des profils préinstallés (économie, équilibré, jeux et max) ainsi que la possibilité de tout ajuster soi-même.

À côté de ça, nous avons donc choisi de nous passer de la fonction « bibliothèque » d’AYASpace. En théorie, c’est une espèce de surcouche pour gérer émulateurs et jeux, mais la solution est imparfaite et elle nous renvoie parfois vers des émulateurs payants par exemple. Nous préférons nettement le couple ES-DE/RetroArch qui se montre tout à la fois plus simple et beaucoup, mais alors beaucoup plus complet.

La configuration de l’ensemble nécessite de mettre (un tout petit peu) les mains dans le cambouis, mais ensuite quel bonheur ! ES-DE est une surcouche Android payante (autour de 5 €) basée sur EmulationStation qui reprend donc tous les standards de cette application absolument géniale. Même les thèmes sont de la partie ! Ensuite, c’est donc une affaire d’envie, car tout est possible, depuis l’émulation de jeux Game Boy jusqu’aux machines plus récentes comme le GameCube, la PlayStation 2, voire la Wii.

La puissance du Snapdragon G3X Gen 2 autorise toutes les fantaisies et, cette fois, ce sera fonction des options de l’émulateur retenu, vous pourrez même nettement améliorer la qualité d’image avec divers filtres ou techniques d’upscaling. Nous préférons rester « au naturel », mais à vous de voir. Bien sûr, des options de scanlines ou pixel perfect sont aussi de la partie.

Mieux et c’est trop souvent oublié sur les consoles portables, la qualité du son rendu par les haut-parleurs est assez incroyable. Bien sûr, on peut toujours préférer l’utilisation d’écouteurs, mais sachez que vous baser sur les haut-parleurs de la Pocket DMG ne dénaturera jamais vraiment la bande-son de vos jeux favoris, et ce, même si les basses sont forcément un peu en retrait.

Depuis le Game Boy donc jusqu’au GameCube en passant par la PC Engine ou l’Amiga 500 par exemple, pratiquement tout est possible. Quel plaisir de lancer un petit Lotus Esprit Turbo Challenge, de redécouvrir Aldyness ou de se démener sur Dragon Spirit. Alors, bien sûr, les questions légales s’invitent forcément à tout ce qui touche à l’émulation, mais là encore, nous vous laissons avec vos vieilles cartouches originales et… votre conscience. En tout cas, la Pocket DMG est une réussite.

6000 mAh de batterie, rien de moins !

En intégrant un processeur aussi puissant que le Snapdragon G3X Gen 2, AYANEO a clairement sorti l’artillerie lourde. Nous l’avons dit, c’est une petite merveille pour l’émulation d’après peu près toutes les machines d’hier et d’aujourd’hui, mais, forcément, autant de puissance, cela se paie côté consommation.

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Pour autant, AYANEO a aussi prévu large côté batterie et malgré la compacité de sa machine, une batterie de 6000 mAh est proposée. De fait, on ne s’en sort pas mal du tout même si, vous vous en doutez, cela dépend grandement du type d’usage. En activant le mode performance pour tout ce qui est GameCube, PS2 voire Wii, vous ne pourrez jouer qu’une grosse poignée d’heures avant de recharger. Ce qui n’est déjà pas mal.

Sur de l’émulation moins exigeante ou dès lors que vous vous autorisez le mode saving, l’autonomie progresse nettement. Sur nos différentes sessions, nous avons sans peine dépassé les 10 heures et même flirté avec les 15 heures. Plutôt pas mal du tout. Forcément, si vous restez comme nous sur le mode balanced alors votre temps de jeu sera intermédiaire, mais notez que cela dépend aussi des réglages de l’écran.

Nerces pour Frandroid

Ce qu’il y a de bien avec la Pocket DMG, c’est qu’en plus d’une batterie de grande capacité, AYANEO s’est fendu d’une charge rapide. Hélas, si quelques accessoires sont vendus avec la machine (remplacement de boutons pour personnaliser les choses, capuchon pour le mini-stick, câble USB…), l’adaptateur de charge rapide 35 watts est à prendre en plus. Ce n’est pas un gros surcoût et il rend bien des services, mais tout de même.

Prix et disponibilité

Compte tenu de tout ce que nous venons de dire à propos de la Pocket DMG, vous vous doutez déjà que la note risque d’être salée. On ne va pas se mentir, AYANEO a produit la Rolls des consoles portables dédiées à l’émulation : elle est destinée aux passionnés prêts à « se faire plaisir ».

AYANEO

Lors de la campagne de financement participatif, la Pocket DMG était disponible de 339 dollars (8 Go de RAM + 128 Go de stockage) à 589 dollars (16 G + 1 To). Des tarifs sur lesquels il ne faut plus compter aujourd’hui et, sur la boutique officielle de la marque, la Pocket DMG de base (8 Go + 128 Go) est à 449 euros, en noir ou en blanc.

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Ce tarif déjà élevé monte ensuite en fonction de l’équipement retenu. On passe à 529 euros pour la version 12 Go + 256 Go et à 609 euros pour celle dotée de 16 Go de RAM et 512 Go de stockage. Enfin, le modèle que nous avons testé, le plus costaud, est toujours équipé de 16 Go de RAM, mais passe à 1 To de stockage pour un prix de 699 euros. C’est dit, la Pocket DMG est chère, très chère et les amateurs moins fortunés se tourneront sans doute vers les machines du constructeur Ambernic. Une autre histoire.

Fonte

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