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Quelle imprimante 3D choisir pour débuter ? Notre sélection

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L’impression 3D a longtemps été réservée aux passionnés et aux débrouillards. Le marché a ensuite pris le temps de mûrir pour offrir des produits accessibles au plus grand nombre. Voici notre sélection des meilleures imprimantes 3D.

Les imprimantes 3D sont des produits attractifs pour qui sait en trouver l’utilité. Jusqu’alors, l’achat d’un tel appareil était réservé aux bricoleurs. L’arrivée de constructeurs simplifiant l’usage pour le commun des mortels a changé la donne. Voici notre sélection des meilleures imprimantes 3D pour débuter.

Quelles sont les meilleures imprimantes 3D pour les débutants ?

Bambu Lab A1 Mini : la meilleure pour débuter

Bambu Lab arrive avec la volonté de donner un second souffle sur le marché, et par le même mouvement tout emporter.

L’imprimante ouverte Bambu Lab A1 Mini est notre recommandation si vous souhaitez débuter dans l’impression 3D. L’une des forces du produit est la capacité d’imprimer avec plusieurs filaments, même s’il faudrait payer un supplément.

C’est une imprimante 3D ouverte avec la tête qui bouge de haut en bas et de gauche à droite tandis que le plateau se contente d’avancer d’avant en arrière. D’emblée, vu la taille du plateau, seules de petites pièces pourront être réalisées. L’ensemble est compact, mais si vous optez pour l’AMS, qui permet d’utiliser plusieurs filaments, vous perdrez en compacité. Le volume d’impression est de 180 x 180 x 180 mm.

La mise en route et la calibration se font aisément. Le logiciel Bambu Studio est particulière utile pour les débutants avec de nombreux modèles prédéfinis et un paramétrage géré seul. Si vous voulez personnaliser le processus, un mode avancé est disponible. Sachez aussi que l’imprimante est compatible avec d’autres logiciels d’impressions comme Cura ou PrusaPrint, même si toutes les fonctionnalités ne sont pas disponibles.

Pour ce qui est de la qualité d’impression, celle-ci est de bonne facture. Vous avez même la possibilité de ralentir pour améliorer encore. Attention toutefois, si vous souhaitez utiliser plusieurs filaments, la transition entre chaque fil implique le gâchis de plusieurs centimètres à chaque fois.

Cette Bambu Lab A1 mini est l’imprimante 3D que nous vous recommandons pour débuter. Seule, elle est disponible à 200 euros, avec l’AMS Lite, le produit est vendu à 351 euros.

Pourquoi nous recommandons la Bambu Lab A1 mini :

  • Sa simplicité d’usage
  • Son format compact
  • Le rapport qualité/prix

Pourquoi nous ne recommandons pas la Bambu Lab A1 Mini :

  • Son faible volume d’impression
  • L’AMS lite le rend encombrant

Elegoo Neptune 4 Plus : pour des créations plus grandes

Si vous êtes mû par de plus grandes ambitions en termes d’impression 3D, nous vous recommandons l’Elegoo Neptune 4 Plus. Avant d’aller plus loin, sachez qu’une nouvelle version arrive qu’il est d’ores et déjà possible de précommander.

Cette imprimante ouverte FDM est un poil massive, avec un poids sur la balance de 14 kg. Pensez donc à anticiper votre achat pour le placer dans une pièce avec suffisamment d’espace. Le montage est simple malgré tout. Montrez-vous attentif, car le colis de base ne contient pas de filament pour imprimer, ce qui peut être problématique.

Dans la partie logicielle, c’est Elegoo Cura, une version Open-source d’Ultimaker Cura qui est de la partie. Celle-ci permet d’importer des fichiers types d’objets 3D, de les redimensionner ou même de pouvoir changer la qualité d’impression. Il est possible de passer par le Wi-Fi, ou bien via le port USB. L’écran magnétique est le principal moyen d’interaction avec la machine. Son volume d’impression est de 320 x 320 x 385 mm.

Comme évoqué en introduction, la principale force de cette imprimante 3D se loge dans la qualité d’impression. Des pièces massives peuvent ainsi être délivrées avec une grande finesse dans les détails. D’autant plus que l’Elegoo Neptune 4 Plus est capable de gérer plusieurs types de filaments. Au prix de 339 euros, sans filament supplémentaire, l’imprimante 3D est très bien pour débuter, tout comme pour les usages confirmés.

Pourquoi nous recommandons l’Elegoo Neptune 4 Plus :

  • Un châssis solide
  • Sa vitesse d’impression
  • L’écran magnétique

Pourquoi nous recommandons l’Elegoo Neptune 4 Plus :

  • Pas de filament inclus
  • Un produit massif

Creality Ender-3 V3 : une bonne qualité d’impression 3D

Creality propose aussi un vaste catalogue d’imprimantes 3D idéale pour ceux qui débutent. L’Ender-3 V3 est une imprimante de type FDM complètement ouverte. L’installation est bien expliquée, mais un peu fastidieuse, tout comme la mise en place.

Dans la partie logicielle, Creality Print met en avant tous les éléments attendus pour de l’impression 3D. De la gestion de la densité en passant par la possibilité de changer de filament sur certaines couches, Creality commence à rattraper son retard, à condition de se montrer débrouillard. Le volume d’impression est plutôt important avec un 220 x 220 x 250 mm.

En ce qui concerne la qualité d’impression, la tête est capable d’atteindre une vitesse de 300 mm/s. La buse chauffe jusqu’à environ 300 degrés, toutefois il y a quelques regrets dans la gestion de la chaleur. En effet, comme l’imprimante est totalement ouverte, elle est plus sensible aux courants d’air, ce qui peut entraîner un refroidissement inégal. De même, en impression à plus grande vitesse, la tête est bruyante. D’autant plus que les vibrations et secousses peuvent poser problème.

La qualité d’impression pourtant est de bonne qualité, que ce soit pour les grandes ou les plus petites pièces. On regrette tout de même que l’écosystème Creality soit moins ouvert et moins clé en main que Bambu Lab. Au prix de 449 euros, l’imprimante 3D est un bon investissement pour débuter.

Pourquoi nous recommandons la Creality Ender-3 V3 :

  • Les réglages standards
  • Bonne qualité d’impression
  • Sa connectivité sans fil

Pourquoi nous recommandons la Creality Ender-3 V3 :

  • Bruyante à l’usage
  • Les secousses de l’imprimante à haute vitesse

Bambu Lab P1S : la plus simple à prendre en main

C’est la marque qui a fait bouger les lignes sur le marché de l’impression 3D. Bambu Lab dispose d’un large catalogue de produits s’adressant à tous les usages et tous les budgets. Notre attention s’est portée sur la Bambu Lab P1S et pour cause : c’est celle achetée par notre cher Ulrich, le fondateur de Frandroid.

En sortie de carton, l’imprimante 3D fermée est facile à installer puisqu’il ne manque que l’écran et le support de bobine. Une fois la mise en route lancée, il suffit de la connecter à l’application compagnon. La tête d’impression se déplace sur des axes X et Y tandis que le plateau se déplace de haut en bas sur un axe Z. Elle est capable d’imprimer jusqu’à 300 degrés pour une vitesse annoncée de 500 mm/s.

La qualité d’impression est bonne pour des produits un peu généraux. Même pour de l’impression ABS en imprimante fermée, la Bambu Lab P1S délivre des pièces avec du détail, malgré quelques défauts. Le logiciel Bambu studio offre un large lot de personnalisation, se connecte directement au Wi-Fi de votre domicile et lance l’impression optimisée pour un rendu irréprochable.

En bref, la Bambu Lab P1S est l’une des imprimantes 3D idéales pour les débutants. Elle permet de réaliser des pièces sans efforts quelle que soit la réalisation demandée. L’utilisation logicielle est aussi de très bonne facture. Au prix de 600 euros, nous ne pouvons que vous la recommander.

Pourquoi nous recommandons la Bambu Lab P1S :

  • Simplicité d’usage
  • Imprimante fermée
  • Des profils pré-enregistrés

Pourquoi nous recommandons la Bambu Lab P1S :

  • Écran non tactile
  • Bruyante à l’usage

Original Prusa MK4S : la version haut de gamme

L’Original Pruse MK4S constitue, selon nous, le meilleur choix d’imprimante si vous n’avez pas de contraintes sur le budget. Il s’agit là d’une imprimante ouverte qu’il est possible de monter, ou bien d’acheter déjà assemblée. Celle-ci est robuste, avec un design reconnaissable.

L’imprimante 3D ouverte se dote d’un écran LCD tactile qui permet une interaction principale. En termes de connectique, l’Original Pruse MK4S se dote du Wi-Fi, du NFC ainsi que d’un port RJ45. Vous ne pouvez pas non plus passer à côté du ventilateur qui assure un refroidissement important lors des sessions d’impressions. Il reste suffisamment silencieux à l’usage avec une ventilation à 360°.

L’application PrusaSlicer est un opensource gratuit développé par le constructeur. Cette plateforme offre un large panel de profils prédéfinis vous permettant d’avoir une impression optimisée. Vous avez même une banque d’objets 3D à imprimer directement via l’application. Le volume d’impression est annoncé à 250 x 210 x 220 mm.

En ce qui concerne la qualité d’impression, c’est rapide, précis et efficace. Vous pouvez utiliser plusieurs types de matériaux sans problème. Attention aussi, les profils par défauts, impliquent une température d’impression parfois trop élevée, dégradant le rendu final. De manière générale, la qualité d’impression reste excellente sur un panel de plusieurs produits.

Cette imprimante 3D Original Prusa MK4S est un bon choix si vous voulez faire un investissement long terme et que vous en avez le budget. Pour 819 euros, celle-ci vous est livrée en kit, tandis que la version déjà montée est à 1099 euros.

Pourquoi nous recommandons l’Original Pruse MK4S :

  • Pour sa simplicité d’usage
  • Pour son silence
  • Pour la qualité des impressions

Pourquoi nous ne recommandons pas l’Original Pruse MK4S :

  • Le caisson fermé en option à 400 euros…
  • Déjà très chère

Creality K2 Plus : la meilleure imprimante 3D

Il s’agit du tout dernier produit au du catalogue de Creality. La K2 Plus est une imprimante 3D fermée, mais néanmoins, massive avec 35 kg sur la balance. L’assemblage est long, mais reste tout de même assez simple même pour les débutants. Cette structure est tout de même solide avec de belles finitions.

La version avec CFS permet d’imprimer avec plusieurs types de filaments. Cette imprimante est dotée d’un écran orientable qui est l’un des principaux moyens d’interactions. La partie logicielle de la machine est un peu plus ouverte, rattrapant son retard sur Bambu et OrcaSlicer. Le plateau possède deux axes Z indépendants pour la gestion optimale de l’impression.

C’est le volume d’impression annoncé qui est l’un des points forts de la machine : 350 x 350 x 350 mm. Creality annonce une vitesse d’impression à 600 mm/s et une tête d’impression capable de monter à 360 degrés. Un port Ethernet est disponible tout comme le Wi-Fi pour gérer l’impression depuis votre compte Creality.

Pour ce qui est de la vitesse d’impression, cela dépend de vos pièces. Ainsi, les objets en plusieurs couleurs vous prendront beaucoup plus de temps que les pièces simples. L’une des problématiques de cette K2 Plus, c’est qu’elle ne parvient pas à limiter le gâchis de filaments. Bon point, l’impression reste assez silencieuse.

Dans cette version dite « Combo », la Creality K2 Plus est affichée à 1499 euros. Sans cet ajout du CFS, l’imprimante 3D est vendue à 1299 euros.

Pourquoi nous recommandons la Creality K2 Plus :

  • Son grand volume d’impression
  • Écosystème facile d’accès
  • Système à multi-filaments

Pourquoi nous ne recommandons pas la Creality K2 Plus :

  • Plus de gâchis sur l’impression colorée
  • Un prix élevé

Le lexique des imprimantes 3D

En parcourant notre guide d’achat, vous avez pu tomber sur des termes, des acronymes ou des raccourcis un peu obscurs. Nous avons donc fait un lexique pour vous simplifier la tâche.

  • Extrudeuse : c’est la partie de l’imprimante 3D qui transfère le matériau d’impression sur le plateau dédié. C’est une pièce stratégique qui doit être bien entretenue pour garantir une bonne qualité de production.
  • CFS et ABS : ce sont des technologies exclusives à Creality et Bambu Lab. Il s’agit de systèmes à plusieurs filaments pour créer une impression à multiples couleurs.
  • FDM : une technologie d’impression 3D nommé dépôt de fil fondu. La tête passe couche sur couche de filament fondu jusqu’à créer la pièce désirée. C’est le procédé le plus courant et le moins contraignant.
  • SLA : la première technologie d’impression 3D au monde. Celle-ci projette une source lumineuse qui durcit, couche par couche, la résine liquide.
  • SLS : il s’agit d’un procédé d’impression surtout utilisé par les industries. Un laser à fort puissance vient faire « fritter » des particules de poudre de polymère directement au sein d’un bloc déjà prévu.

Quels sont les critères pour choisir une imprimante 3D lorsque l’on débute ?

Comment entretenir son imprimante 3D ?

Comme pour beaucoup de machines de précisions, il est nécessaire d’accorder un entretien régulier afin d’assurer son bon fonctionnement. Voici quelles sont les étapes indispensables :

  • Nettoyer la buse, située à l’extrémité du système d’extrusion, c’est le dernier élément de la chaîne qui fait sortir le filament. Il suffit que la buse soit légèrement bouchée pour altérer la qualité d’impression.
  • Entretenez l’extrudeuse. Avec la répétition d’impression, du dépôt commence à se faire dans tout le système. Il est donc important de vérifier toutes les pièces et si besoin les nettoyer.
  • Occupez-vous du plateau. Comme il s’agit du réceptacle où se posent les objets lors de l’impression, il est nécessaire que celui-ci soit bien propre. Une fois cette étape effectuée, assurez-vous de bien recalibrer le plateau pour ne pas avoir de mauvaises surprises à la prochaine impression.
  • Assurez-vous du bon maintien des axes. Lors de sessions d’impressions, votre machine subit évidemment des secousses. Si elles sont anodines et bien gérées par la structure d’ensemble, cela n’empêche pas de la fragiliser au fur et à mesure.
  • Mettre à jour régulièrement le logiciel de votre imprimante. En effet, il se peut que des bugs ou des dysfonctionnements surviennent si votre machine n’est pas à jour. Il suffit pour cela de consulter le système.

Quelles sont les marques de confiance ?

Le marché a quelque peu changé avec l’émergence de constructeurs chinois. Il n’est donc pas irresponsable de faire confiance à des marques plus spécialisées. Bambu Lab, Creality ou encore Elegoo ont ainsi des catalogues se renouvelant et un service après-vente à l’écoute. Si vous vous écartez de ces marques, redoublez de prudence, ou bien passez par Amazon pour leur politique de retour.

Quels matériaux choisir pour de l’impression 3D ?

Pour réaliser de l’impression 3D, plusieurs types de matériaux sont disponibles, mais les imprimantes ne sont pas toutes compatibles. À vous de voir quels sont ceux que vous souhaitez utiliser. Nous allons surtout détailler les plastiques qui sont principalement utilisés lorsque l’on débute.

Les plastiques : 

  • Le PLA est sans doute le filament le plus recommandable des matériaux d’impression. Il est utilisé pour des modèles détaillés qui ne nécessitent pas de résistance mécanique ou thermique trop élevée. Il a l’avantage d’être peu coûteux, mais en contrepartie, il se dégrade à des températures de plus de 60 degrés, après impression, et se détériore sous les UV.
  • La résine, idéale pour des pièces très détaillée permettant de belles finitions et qui brille par sa polyvalence. C’est aussi un matériau qui permet une belle rapidité d’impression. Malgré tout, la résine reste un produit qui peut être toxique, qui demande un traitement post-impression et qui est surtout moins durable.
  • L’ABS ou Acrylonitrile Butadiène Styrène est un filament plastique très utilisé dans l’impression 3D grâce à plusieurs propriétés intéressantes. Une bonne solidité mécanique, une grande durabilité, une stabilité thermique intéressante ainsi que son prix abordable sont ses points forts. Ce n’est pas un matériau recommandé si vous débutez puisqu’une fois imprimé, lorsque la matière refroidit, elle a tendance à se tordre. Il faut aussi évoquer l’émission de fumées toxiques et de particules fines, qui font qu’il est nécessaire d’avoir une ventilation adéquate. L’ABS est surtout utilisé pour un usage professionnel.
  • Le polyamide ou nylon s’adresse surtout aux utilisateurs expérimentés, notamment pour imprimer des pièces techniques fonctionnelles avec une grande résistance mécanique et une résistance aux hautes températures.

Les métaux :

  • Le titane.
  • L’aluminium
  • L’acier à outils
  • Le cuivre

Enfin, la céramique est aussi utilisée, pour un usage professionnel et médical.

Quelles sont les erreurs courantes à éviter en impression 3D ?

Vous vous lancez dans un tout nouvel univers, il est donc évident de se monter précautionneux. Voici un petit tour des erreurs d’impression les plus fréquentes et comment les éviter.

  • La déformation : c’est l’erreur la plus courante, souvent dûe aux variations de température, ou bien à cause d’un plateau instable. Pour l’éviter, l’optimisation de la température est importante (la plupart des logiciels le font automatiquement), veillez aussi à ne pas avoir de courants d’air dans la pièce en question. Pensez aussi à ajuster le niveau du lit.
  • Les problèmes d’adhérence : ici l’erreur se produit lorsque l’objet ne se colle pas à la surface d’impression pouvant causer l’échec de celle-ci. Assurez-vous d’avoir une surface d’impression immaculée avec si besoin un matériau adapté.
  • La surchauffe intervient lorsque les paramètres de température sont mal gérés ou que le refroidissement est insuffisant. Il est donc important de régler avec précision la chaleur adéquate selon le matériau utilisé. Sachez encore une fois que la plupart des logiciels actuels le font automatiquement.
  • Les erreurs de conception peuvent compromettre la conception de l’objet. Ici cela concerne surtout les modèles créés par vos soins. Cela peut s’expliquer par des formes géométriques trop complexes à gérer ou bien des parties trop fines par exemple. Pensez à vous faire aider de logiciels adaptés pour vérifier que votre projet de conception est viable.

Où acheter les matériaux d’impression 3D ?

Vous avez plusieurs choix : il est possible de passer par les sites de constructeurs d’imprimantes pour acheter des filaments plastiques. Sinon, vous pouvez vous rendre sur Amazon ou bien des marques spécialisées, selon la qualité des matériaux et le prix affiché.



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