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la brillante référence des compteurs vélo

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Le Garmin Edge 1050 est le premier compteur GPS de la marque avec un écran LCD. Ses autres nouveautés suffiront-elles à faire passer le tarif haut de gamme demandé ?

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

C’est en juin 2024 que Garmin a lancé son nouveau compteur de vélo haut de gamme, le Edge 1050. Dévoilé tout pile deux ans après le Edge 1040, il se démarque principalement par la technologie d’écran utilisée. Plus lumineux, mais moins autonome, le Edge 1050 bénéficie également de quelques nouveautés bien pensées.

Vendu 750 euros, que vaut vraiment ce Edge 1050 face à ses concurrents et à ses prédécesseurs les Edge 1040 et Edge 1040 Solar ? La réponse maintenant, enfin après quelques minutes de lecture tout de même.

Le compteur Edge 1050 de ce test nous a été prêté par Garmin.

Toujours aussi grand, mais anguleux maintenant

Le Edge 1050 est grand et anguleux. Logique héritier du Edge 1040, il se démarque largement de la norme par sa grande taille. Nous avons justement regroupé les compteurs vélo les plus haut de gamme des différents acteurs sur le marché :

Dimensions en mm Poids en g
Garmin Edge 1050 60,2 x 118,5 x 16,3 161
Garmin Edge 1040 59,3 x 117,6 x 20,0 126
Wahoo Elemnt Ace 126 x 71 x 24 208
Bryton Rider S500 83,9 x 51 x 17,4 87
Hammerhead Karoo 3 102,8 x 61,66 x 21,1 118

Le Garmin Edge 1050 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Si le Garmin Edge 1050 est le plus fin ici et qu’il n’est pas forcément le plus large, il est de loin le plus grand, avec son prédécesseur. Il fait de plus partie des poids lourds, aux côtés du Wahoo Elemnt Ace.

Le Edge 1040 à gauche et le Edge 1050 à droite // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Le Garmin Edge 1050 offre des coins bien plus anguleux que ceux du Edge 1040, tout en les gardant légèrement arrondis. Sans dire que ce nouveau design soit futuriste, il donne un aspect un peu plus premium au produit.

Le produit est noir, y compris les boutons et le système d’accroche. La technologie d’écran utilisée est différente que celle du Edge 1040 (nous y reviendrons dans la prochaine partie) et c’est pourquoi la face avant du Edge 1050 est complètement noire lorsque le compteur est éteint. On note quelques finitions gris anthracite à l’arrière du boîtier. Bref, ce compteur reste globalement très ressemblant au Edge 1040, dans les dimensions, la forme, son boîtier en plastique et le placement des logos Garmin.

Le bouton d’allumage du Edge 1050 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

La disposition des boutons métalliques est, elle aussi, identique :

  • le bouton d’allumage et de mise en veille à gauche ;
  • le bouton pour marquer un nouveau en bas à gauche ;
  • le bouton pour lancer ou mettre en pause des activités en bas à droite.
Les deux autres boutons sur la tranche inférieure // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Le bouton d’allumage de notre Edge 1050 est légèrement plus mou à l’usage que celui de notre Edge 1040. Ce n’est pas grand-chose, mais vous êtes prévenus.

Des boutons physiques sur la face avant du compteur auraient été plus pratiques dans certaines situations, même si l’écran tactile fonctionne avec des gants.

Le dos du Edge 1050 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Le port de recharge USB-C est toujours caché par une trappe située sur la tranche inférieure du compteur, entre les deux boutons. Il va sans dire que le compteur résistera sans problème à vos sorties sous la pluie grâce à son indice de protection IPX7, tout comme les autres compteurs Garmin. Le Hammerhead Karoo 3 reste techniquement devant grâce à sa résistance IP67 — aux poussières en plus de l’eau.

Au-delà de l’écran, la seule grosse différence entre le Edge 1040 et le Edge 1050 est la présence d’un haut-parleur. Vous verrez qu’il a été franchement pratique lors de notre test.

Système de fixation

Garmin oblige, le Edge 1050 profite du système de fixation standard et vous n’aurez donc pas de mal à l’accrocher sur votre vélo.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Deux fixations sont livrées dans la boîte avec le compteur :

  • une version classique si vous souhaitez/pouvez l’installer sur le tube de votre vélo : il vous faudra les élastiques fournis avec ;
  • une version déportée si vous souhaitez/pouvez l’accrocher sur le guidon du vélo : il vous faudra la clé Allen et la vis fournies avec.
Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Une fois le support installé, le temps de quelques minutes en fonction des câbles de votre vélo, il suffit d’y pousser le Edge 1050 en le faisant tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. La manipulation inverse permet de libérer le compteur de son support. Nos sorties Gravel n’ont, sans surprise, jamais fait bouger le tout.

Un nouvel écran qui change tout

C’est ici la principale nouveauté du Edge 1050. Après une longue utilisation d’écrans MIP translectifs sur ses compteurs vélo, Garmin s’essaie au LCD — et pas à l’Amoled comme sur ses dernières montres de sport.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Précisons que Garmin n’est pas le premier puisque deux de ses principaux concurrents proposent, eux aussi, cette technologie d’écran sur leurs compteurs : le Bryton Rider S500 et le Hammerhead Karoo 3.

Le Garmin Edge 1050 offre une diagonale d’écran de 3,5 pouces avec une définition de 480 × 800 pixels, contre 3,5 pouces et 282 × 470 pixels pour le Edge 1040. L’écran LCD du premier permet en effet une meilleure densité de pixels, avec des couleurs plus riches. On obtient donc une image plus nette et une lecture plus agréable. L’écran de ce nouveau compteur Garmin reste bien entendu tactile.

Le Garmin Edge 1050 est toujours à droite // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Le Edge 1050 propose une densité de pixels de 282 pixels par pouce (ppp), là où le Edge 1040 était bloqué à 200 ppp. Le Hammerhead Karoo 3 fait mieux : il partage la même définition de 480 × 800 que le Edge 1050, mais son écran plus petit (3,2 pouces) débloquent logiquement les 292 ppp. Bon là, on chipote, vous n’allez pas rater une bifurcation à cause de ce petit écart.

À l’inverse des écrans Amoled sur les montres de sport, la technologie LCD n’a pas le gros désavantage de la luminosité face au MIP. Là où ce dernier se sert de la lumière pour rendre son écran visible et bascule sur le rétroéclairage lors des moments peu éclairés (forte ombre, tunnel, nuit), le LCD profite d’un rétroéclairage constant. Ce dernier sera cependant plus consommateur, ce qui se entrainera une baisse de l’autonomie — mais laissons ça pour la partie dédiée de ce test.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Pour aller plus loin
Écran Amoled ou MIP transflectif : quelle est la meilleure technologie d’affichage pour les montres de sport

Côté luminosité, Garmin semble être le seul constructeur à la communiquer. Comptez 1000 cd/m² au maximum pour le Edge 1050. La comparaisons avec les autres modèles sera ici difficile, puisque certains offrent un écran MIP et d’autres un écran LCD.

Retenez que, lors de nos sorties, parfois ensoleillées, nous n’avons eu aucune difficulté de lecture. Pour vous dire, nous avons même trouvé la luminosité automatique trop généreuse lors des portions éclairées. Il est bien évidemment possible de désactiver cette option, ou tout simplement de reprendre le contrôle manuel, avec la barre de luminosité, comme sur nos téléphones.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Notre passage d’un Edge 1040 (écran MIP) au Edge 1050 (écran LCD) a été bien plaisant. L’écran est largement plus lumineux et plus agréable à consulter. Les détails de la carte sont plus précis et la luminosité automatique a toujours très (trop) bien répondu.

Le Edge 1040 (à gauche) est bien moins lumineux que le Edge 1050 (à droite) // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Côte à côte, on a carrément l’impression que l’écran du Edge 1040 se cache derrière un voile blanc. Les contrastes sont aussi bien moins marqués que sur le Edge 1050. Encore une fois, il sera principalement question ici de l’autonomie que vous souhaitez. Sachez que le Edge 1050 n’est pas proposé en version Solar, Garmin n’ayant pas encore réussi à intégrer la recharge solaire sur d’autres types d’écran que le MIP.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

L’écran du Edge 1050 est un peu brillant, comme si un traitement anti reflet avait été appliqué. Rien à signaler de ce côté. En conditions extrêmes (désert par exemple), l’écran MIP du Edge 1040 pourrait théoriquement surpasser le LCD du Edge 1050, mais franchement cela ne concerne pas la masse ciblée. Au quotidien, l’écran du Edge 1050 le dépasse. Qui sait s’il restera visible lors d’une escapade dans une zone extrêmement ensoleilée du monde ? Pas moi. Mais les monts du Lyonnais ou les bords de Marne ont sans surprise parfaitement été gérées par le compteur.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Concernant l’affichage des données, la grande taille d’écran permettra à chaque utilisateur de choisir ses champs de métriques pour ne rater aucune information, ou pour se concentrer sur les essentielles. Oui, votre père va pouvoir déchiffrer son compteur en roulant sans plisser des yeux trop longtemps.

Une interface revue et plus réactive

Si trois boutons physiques ornent le contour du Edge 1050, la navigation se fait principalement avec l’écran tactile. Un peu moins fluide que celle d’un téléphone, l’interface du compteur est très agréable et a même été revue depuis le Edge 1040. La navigation et le défilement des menus est bien plus réactive sur le Edge 1050.

Le Edge 1040 à gauche, le Edge 1050 à droite // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Au-delà du petit coup de jeune qui leur a été donné, les menus sont plus intuitifs. Les utilisateurs de montre Garmin les trouveront carrément moins nombreux sur le compteur, c’est assez rare chez Garmin pour être souligné.

L’écran d’accueil est divisé en trois zones :

  • les profils d’activité : on les choisit (route, gravel, VTT, etc.) en faisant glisser son doigt vers la droite ou la gauche et il faut ensuite presser le bouton physique en bas à droite sous le compteur pour lancer l’activité ;
  • la zone dite dynamique : elle affiche quelques éléments essentiels comme votre dernière sortie, le dernier itinéraire engistré ou vos suggestions quotidiennes d’entraînements ;
  • trois autres raccourcis utiles : l’entraînement pour choisir sa séance du jour, la navigation pour choisir son itinéraire du jour, et le menu si vous voulez accéder aux autres options.
Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Enfin, un coup de doigt de bas en haut permet de réveler la liste des widgets, personnalisables : statut d’entraînement, météo, compas, historique des activités…

La barre des notifications, comme sur les téléphones une nouvelle fois, se déroule en faisant glisser son doigt du haut de l’écran vers le bas. Elle donne alors accès aux paramètres des profils, à la luminosité de l’écran, au réglages paramètres, du son…

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

À noter que ce geste reste fonctionnel pendant votre sortie vélo. Il est même possible de revenir à l’écran d’accueil et de naviguer dans l’interface du compteur tout en laissant l’activité tourner en tâche de fond et en y revenant en un clic, sans rien perdre des données ou de l’itinéraire.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

L’interface est assez moderne, mais garde tout de même ce petit goût de Garmin auquel la marque nous a habitué. Pour être honnête, la forme du produit, la fluidité de son écran et les icônes affichées nous font penser à un vieillissant téléphone haut de gamme. Enfin, après avoir vu les interfaces des concurrents, on comprend que Garmin a un bon train d’avance sur la réactivité de son compteur. Mieux, le Edge 1050 permet de payer sa pause boulangerie grâce à la fonctionnalité sans contact Garmin Pay.

Pour aller plus loin
Garmin Pay : comment payer sans contact avec sa montre Garmin

C’est là une des nouveautés qui distinguent le Edge 1050 du reste des compteurs Garmin, et du reste du marché. Il suffit d’enregistrer sa carte (si compatible avec le service) via l’application la première fois, puis de sélectionner le menu Garmin Pay sur le compteur, de rentrer son code à quatre chiffes et d’approcher le compteur du terminal de paiement, comme vous le feriez avec votre téléphone. Nous n’avons pas utilisé cette fonctionnalité, mais elle pourra certainement en dépanner plus d’un.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Côté paramètres des écrans, chaque profil créé a droit à son paramétrage. Les options sont on ne peut plus nombreuses : choix des écrans (données simples, carte, profil, ClimbPro, entraînement), mais aussi personnalisation de ces derniers.

En plus de choisir le nombre de données et leur disposition sur un premier écran, nous avons par exemple pu scinder l’écran de la cartographie pour y ajouter deux métriques, ce qui évite de basculer trop souvent entre deux écrans pendant que l’on roule. Nous pouvions alors consulter notre tinéraire tout en gardant notre vitesse et notre fréquence cardiaque sous les yeux.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Mieux, il est possible, comme pour le Edge 1040, de changer certaines données à la volée, pendant sa sortie vélo. Il suffit de rester appuyé sur la case souhaitée, avant d’appuyer sur une autre case (cela interverti le placement des deux données en question) ou de refaire un appui pour ouvrir la longue liste des données et faire son choix (on remplace donc ici la métrique initiale par une nouvelle).

Bref, sur ce point, Garmin offre, comme à son habitude, une large personnalisation. Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à supprimer les écrans affichés par défaut. Je préfère garder les informations essentielles avec 3-4 écrans maximum que de me perdre parmi 6-8 écrans pendant que je roule.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Les données (entraînements, activités, itinéraires) sont synchronisées via l’application Garmin Connect, la même que pour les montres de sport de la marque. Déjà détaillée dans nos nombreux tests dédiés, retenez plutôt qu’il faudra privilégier la version web pour importer ou tracer des itinéraires correctement, ou se servir des synchronisations Strava ou Komoot.

La sonnette

Comment ne pas dédier un rapide paragraphe sur cette nouveauté ? Le Edge 1050 est capable de simuler un bruit de sonnette avec son haut-parleur, ce qui est une première, même si Wahoo a suivi peu de temps après avec son Elemnt Ace.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Presque risible sur la fiche des spécifications techniques, cette sonnette de fortune s’est révélée très utile lors de nos tests. C’est bête, mais je trouve que les sonnettes gâchent la beauté de mon vélo Gravel, donc je n’en ai pas. Avec le Edge 1050, deux clics me suffisait : un premier sur l’écran au hasard pour afficher le menu et un second plus précis pour activer la sonnette. Avec le temps, on apprend à enchaîner les deux clics rapidement. Moins pratique (voire un peu plus dangereux) qu’une sonnette classique, je m’en contenterai bien pour mon usage.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Le bruit de la sonnette est franchement court et fort (en deux temps)… comme une sonnette classique. Mais alors, les piétons que nous souhaitons doubler l’entendent-ils vraiment ? Oui… comme une sonnette classique.

Il est même possible de la lier à certains groupes électroniques pour la déclencher la sonnette sans quitter les mains du guidon.

Des fonctions sportives à tout va

GPS et navigation du Garmin Edge 1050

Le Edge 1050 embarque logiquement la plus précise des technologies GNSS, le multibandes. Déjà validée sur une bonne partie de ses montres de sport depuis quelques années, elle a sans aucune surprise parfaitement fonctionnée sur ce nouveau compteur.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Tous nos tests démontrent une précision impressionnante du tracé, de pair avec les montres de sport haut de gamme que nous utilisions en même temps : la Suunto Vertical, la Garmin Enduro 3 et la Garmin fēnix 8.

Pour aller plus loin
GPS, GNSS, double-fréquence : tout comprendre à la géolocalisation des smartphones et montres connectées

Il faudra se lever tôt pour mettre la puce GNSS de l’Edge 1050 en difficulté, surtout en vélo, surtout sur les routes et chemins habituels. Voici une comparaison des traces lors d’une sortie vélo de 5 heures en région parisienne.

Côté navigation, le compteur Garmin embarque là aussi naturellement tout ce que la marque sait faire de mieux. À commencer par la cartographie préchargée. Sûrement la plus détaillée du marché, elle est d’autant plus agréable à utiliser avec l’écran LCD bien réactif du Edge 1050. Noms des rues, points d’intérêts (restaurants, points d’eau, hôtels…) pistes VTT, génération d’itinéraire à partir des routes les plus empruntées par les autres utilisateurs, retour au point de départ… Tout ça en interne, c’est-à-dire sans besoin d’une connexion avec le téléphone.

La cartographie du Garmin Edge 1050 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Bon, la cartographie est presque trop détaillée. On a parfois un peu de mal à lire clairement le tracé, surtout la nuit, puisque l’écran affiché par défaut imprime des tons sur tons violets, absolument illisibles. Tout est réglables certes, mais les néophytes seront surpris.

Nous trouvons l’alerte de sortie d’itinéraire assez longue, là où le Wahoo Elemnt Roam nous a semblé plus réactif. Le reroutage est aussi franchement lent à s’afficher et offre parfois des solutions trop peu idéales à notre goût. Il est possible de forcer l’arrêt du reroutage et se se réperer tout seul en navigant dans la carte au tactile.

La cartographie sur le Edge 1040 (à gauche) et le Edge 1050 (à droite) // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Nous n’avons pas encore testé tous les compteurs haut de gamme du marché et nous ne rentrerons donc pas plus dans l’analyse sur ce sujet du reroutage. Avantage Garmin tout de même : le recalcul d’itinéraire prend en compte le type de profil utilisé : une sortie route devrait vous éviter des passages par des chemins gravel ou VTT, par exemple.

Retenez que la navigation Garmin, aussi complète qu’elle soit, demandera un temps d’adaptation. Les amateurs et pros seront conquis par la polyvalence offerte par la cartographie du Edge 1050. Reste qu’on aurait bien aimé des envois et des ajustements d’itinéraires plus simples et rapides entre le téléphone et le compteur — par exemple pour sortir du tracé à la volée, en cherchant un restaurant ou autre.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Les autres fonctionnalités ClimbPro sont bien sûr de la partie. Déjà excellente, cette dernière a même évolué : le compteur peut maintenant déceler et vous afficher la montée en cours, sans que vous n’ayez forcément chargé un itinéraire au préalable. En s’appuyant sur la cartographie intégrée, le compteur va jusqu’à activer l’écran ClimbPro dédiée si la pente détectée est importante.

Un dernier avantage pour la route, le haut-parleur du Edge 1050 peut vous assister lors de votre sortie, en sonnant avant chaque virage ou en citant carrément les prochaines consignes. Dieu merci, les tonalités et leurs réglages associés sont tous paramétrables : par défaut, le compteur a tendance à sonner à tout va.

La précision du dénivelé du Garmin Edge 1050

Passons rapidement sur les capacités de l’altimètre barométrique du compteur, qui est sans aucune surprise très performant.

Rien de particulier à régler, la calibration automatique activée par défaut a très bien géré nos différentes sorties.

Garmin Edge 1050 Suunto Vertical
Dénivelé positif 1 951 m 2 135 m
Dénivelé négatif 1 949 m 2 141 m

Pour l’exemple, nous avons comparé le profil d’altitude du Edge 1050 après une sortie de 2 000 mètres de dénivelé positif avec celui de la Suunto Vertical, une montre de sport réputée pour sa fiabilité à ce niveau.

Les résultats parlent d’eux-mêmes. Parti et arrivé au même point, on voit que le Edge 1050 propose un dénivelé positif et négatif similaire, à 2 m près, alors que la montre de Suunto indique une plus grande différence, de 6 m.

Les fonctions sportives du Garmin Edge 1050

Qui sera surpris en attendant que le compteur le plus haut de gamme de Garmin propose une palanquée de fonctionnalités sportives ? Au delà des statuts et programmes d’entraînement pour une course, des power guide (en fonction de la FTP) et autres alertes de nutrition et hydratation, Garmin a surtout mis l’accent sur les fonctions sociales avec son Edge 1050 :

  • alertes collaboratives des dangers routiers ;
  • gestion avancée des groupes (GroupRide).

La première est franchement maline. Comme on pourrait le faire avec Waze, il est possible de signaler un danger lors de notre sortie. trois clics suffisent : un pour afficher les menus, un pour sélectionner ladite fonction et un dernier pour préciser le danger — nids-de-poule, chiens, zones glissantes…

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Connecté à notre téléphone, le compteur va alors lui transmettre l’information, puis aux serveurs Garmin… et fera le chemin inverse vers les compteurs des autres utilisateurs. Un système de vote permet de valider ou d’invalider ladite alerte. À noter que les alertes ne sont pas uniquement envoyées aux Edge 1050 en circulation, mais aussi aux autres compteurs de la marque : Edge 540, Edge 840, Edge 1040 et Edge Explore 2.

Nous avons trouvé ce système d’alerte franchement pratique, surtout pour les nids de poule dans les ronds-points. Cependant, son intégration mériterait d’être peaufinée : une fois l’obstacle passé, sa distance avec nous continue d’être affichée (puisqu’on s’en éloigne naturellement). Cela prend de la place sur l’écran et cela ne nous intéresse plus.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

GroupRide est dédiée, comme son nom l’indique, aux sorties de groupe. Si tant est que tout les participants possèdent un compteur Garmin. Avec un système de code, plusieurs fonctionnalités se débloquent : localisation en direct des participants, messagerie instantanée entre les membres, partage de l’itinéraire et détection d’incident. Cette dernière option permet de signaler une chute au reste du groupe, ce qui est pratique si vous vous êtes éloigné.

Des options de classements en direct (segment, côte…) et des trophées virtuels à la fin de la sortie sont même possible. Nous n’avons pas testé ces fonctionnalités sociales.

À noter que la majorité des fonctions sportives lancées avec le Edge 1050 arrivent et arriveront sur les Edge 540, Edge 840 et Edge 1040.

Compatibilité accessoires

Le Garmin Edge 1050 est compatible ANT+, ANT et Bluetooth LE. Bref, on peut sans surprise le connecter à la quasi-totalité des capteurs du marché — ceinture cardiofréquencemètre, mais surtout capteurs de puissance, home trainer ou autre accessoires comme les radars Varia. Vous pouvez également connecter vos commandes Shimano Di2 ou SRAM AXS.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Notez qu’il est même possible d’utiliser sa montre Garmin pour enregistrer l’activité, tout en envoyant les données directement sur l’écran du Edge 1050. Cela peut être pratique si vous souhaitez utiliser le capteur cardio optique de votre montre Garmin pour votre sortie vélo, tout en bénéficiant de la plus large surface d’affichage du compteur. Cette option est surtout pensée pour les triathlètes.

Le compteur peut se mettre à jour en Wi-Fi si vous l’avez préalablement connecté au bon réseau. Sinon, il faudra passer par l’application, même si le transfert sera plus long, en Bluetooth. Nouveauté cette année, les cartes peuvent-elles aussi se mettent à jour en Wi-Fi.

Autonomie

Garmin anonce 20 heures d’autonomie pour son Edge 1050 (60 heures en mode économie), soit une réduction notable par rapport au Edge 1040 et ses 35 heures. C’est logique, puisque l’écran MIP de ce dernier est moins consommateur, ne nécessitant pas de rétroéclairage. L’absence de recharge solaire avec l’écran LCD du Edge 1050 l’éloigne encore un peu plus des 45 heures du Edge 1040 Solar — jusqu’à 180 heures en mode économie avec recharge solaire, sur le papier.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Les autres compteurs haut de gamme du marché indiquent généralement une trentaine d’heures d’autonomie. Le récent Coros Dura surclasse le tout avec ses 70 à 120 heures d’autonomie grâce, entre autres, à sa large surface de recharge solaire.

Bon ça, c’est pour les fiches techniques. Intéressons-nous plutôt aux faits. Nous utilisons depuis plus d’un an le Edge 1040 Solar, et la baisse logique d’autonomie que nous avons observée avec le Edge 1050 était moins grande que nous l’imaginions.

En mode GNSS multibandes (le plus précis, donc le plus consommateur) et avec la luminosité automatique (en hiver 2024 donc certes pas les jours les plus lumineux), le Edge 1050 a su nous tenir compagnie pour un total de 18 heures et 29 minutes, avec quelques points de pourcentages de batterie restants.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Lors de ce test, sachez que le compteur est passé de 100 % à 85 % après une première sortie de 3 heures et 25 minutes, puis à 53 % après une escapade de 6 heures et 24 minutes. Notre troisième sortie, de 6 heures et 40 minutes, a fait tomber le compteur à 19 % de batterie. Quelques courts trajets ont finalement grignoté petit à petit le reste.

Un autre exemple ? Chargé à bloc avant une sortie vélo ensoleillée, le Edge 1050 affichait 76 % de batterie restante après 5 heures et 11 minutes passées sur le guidon. Après un total de 14 heures et 25 minutes, il lui restait encore 25 % de batterie.

Ses résultats peuvent être améliorés en utilisant le mode économie d’énergie, ou en basculant simplement sur un mode de GNSS moins précis.

D’après notre tests, comptez environ 1 h 30 pour recharger le compteur de 15 % à 100 %, via le port USB-C et le câble fourni.

Prix et date de sortie

Le Garmin Edge 1050 a été lancé au prix de 749,99 euros, soit quasiment le le même montant demandé par la version Solar du Edge 1040 à sa sortie. À titre indicatif, la version classique de ce dernier était affichée à 599,99 euros, soit 150 euros de moins.

Début 2025, on peut trouver le Edge 1050 autour des 669 euros.

Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Il sera difficile de trouver un compteur vélo plus cher que le Garmin Edge 1050. Ses principaux concurrents sont tous moins chers. Comptez, à leur sortie, 599,99 euros pour le Wahoo Elemnt Ace ou 650 euros pour le Hammerhead Karoo 3.

Le bel et lumineux écran du Edge 1050 et ses fonctionnalités inédites valent-ils ce tarif haut de gamme ?

Fonte

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